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- Artiste: LEM
LEM
Je ne fais pas partie de la génération qui a vu apparaître les tags et graffitis sur les murs de la ville, je fais plutôt partie de celle juste après, pour laquelle c’était normal de voir des tags et graffitis sur des murs trop fades.
En grandissant, j’ai commencé à savoir repérer et déchiffrer les différentes signatures qui m’entouraient. Ça m’a alors complètement fasciné. La ville m’est apparue comme un véritable livre à ciel ouvert. Retrouver les mêmes auteurs dans différentes rues, différents quartiers, différentes villes m’envoûtait littéralement, comme un jeu de piste géant. J’ai grandi sans télévision, sans jeux vidéo, mais c’était le meilleur jeu du monde. On pouvait y jouer tout le temps, partout, et surtout tout seul, ce qui m’arrangeait bien. Je bénissais les ralentissements et bouchons à l’arrière de la voiture familiale sur les rocades d’autoroute, ce qui me permettait de mieux distinguer les inscriptions. Les tags et graffitis sont vite devenus mes points de repères. J’évoluais dans la ville par rapport à leurs emplacements que je mémorisais, et non pas par rapport aux noms des rues.
En grandissant, j’ai commencé à savoir repérer et déchiffrer les différentes signatures qui m’entouraient. Ça m’a alors complètement fasciné. La ville m’est apparue comme un véritable livre à ciel ouvert. Retrouver les mêmes auteurs dans différentes rues, différents quartiers, différentes villes m’envoûtait littéralement, comme un jeu de piste géant. J’ai grandi sans télévision, sans jeux vidéo, mais c’était le meilleur jeu du monde. On pouvait y jouer tout le temps, partout, et surtout tout seul, ce qui m’arrangeait bien. Je bénissais les ralentissements et bouchons à l’arrière de la voiture familiale sur les rocades d’autoroute, ce qui me permettait de mieux distinguer les inscriptions. Les tags et graffitis sont vite devenus mes points de repères. J’évoluais dans la ville par rapport à leurs emplacements que je mémorisais, et non pas par rapport aux noms des rues.